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Dur, dur le métier de politicien!

Dur, dur, le métier de politicien!

Un métier difficile sans toujours avoir les compétences pour le faire.

On a beau les vilipender, les critiquer, leur crier des noms, la vaste majorité de la population est toutefois unanime sur un point. Le métier de politicien en est un difficile et exigeant. Plus de 80% le pensent.

Habituellement, plus un métier est difficile et exigeant, plus les compétences pour le faire correctement sont élevées, mais la politique ne fonctionne pas selon ce principe d'où les perceptions nettement plus faibles des Québécois quant aux compétences qu'ils allouent aux politiciens.

Seulement 11% considèrent que la majorité d'entre eux sont compétents. Le même pourcentage pense exactement le contraire. La grande majorité (77%) considère qu'il y a autant de politiciens compétents qu'il y en a d'incompétents. Imaginez un instant si une entreprise acceptait cette proportion au sein de son groupe d'employés. L'entreprise ne ferait pas long feu.

Le jugement des hommes et des personnes plus scolarisées est légèrement moins acerbe envers les politiciens.

Un élément positif est cependant à retenir. Plus on croît que les politiciens sont compétents, plus l'IRB de ces personnes est élevé. De 73,60 pour les personnes qui les considèrent majoritairement incompétents, l'IRB grimpe à 78,50 pour ceux qui croient qu'il y en a autant de compétents que d'incompétents et atteint 80,10 pour les personnes qui affirment que la majorité des politiciens sont compétents. Naïveté ou réalisme?