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Published October 8th 2007
La Presse, comme plusieurs l'ont probablement vu ou lu, a présenté un dossier sur le bonheur des Québécois le week end dernier. De toute l'information véhiculée, il n'y a, selon moi, que deux choses qui valent vraiment la peine de souligner et de retenir tant elles sont pertinentes.
D'abord la confiance. La confiance en soi, envers les autres et envers ceux qui nous dirigent serait une des raisons expliquant pourquoi les Danois seraient le peuple le plus heureux sur Terre.
Ensuite, les défis. Le professeur Veenhoven, spécialiste dans l'étude du bonheur, mentionne que l'humain a besoin de défis pour être heureux.
Confiance et défis. Deux éléments clés pour que des individus et la société dans laquelle ils évoluent soient heureux. Tout à fait d'accord. Deux facteurs cependant qui font cruellement défaut dans la société québécoise actuelle.
À preuve, 41% des Québécois ne font confiance à personne plutôt qu'à un politicien, un journaliste, un chef d'entreprise, un dirigeant syndical ou un avocat.
La confiance des Québécois en prend aussi pour son rhume lorsqu'on apprend que parmi les défauts qu'ils s'attribuent, la «mollesse» et le manque de confiance arrivent aux 2ème et 3ème rang loin derrière le fait que l'on soit «chialeux».
Difficile, dans ce contexte, de se donner des défis et des projets collectifs, le manque de confiance et la peur de ne pas les relever s'avérant sans doute une raison suffisante pour les faire mourir dans l'oeuf.
Et nos leaders qui se font de plus en plus rares....
Ok, Ok. Je décroche de ce sujet qui me hante et n'en reparlerai plus, mais ne pourrait-on pas se prendre en main, s'affirmer, se rassembler et faire du Québec la meilleure des sociétés, celle par laquelle le bonheur arrive?
Nous sommes tellement plus forts que ce que nous croyons.