This article is not available in english.

Des politiciens décevants et des institutions de trop!

L'IRB a demandé de déterminer, parmi les quatre grands pouvoirs que représentent les politiciens, les journalistes, les syndicalistes et les gens d'affaires, le groupe dont ils étaient le plus déçus. La réponse est sans équivoque. Les politiciens dans une proportion de 57%.

 

Avec les élections qui se profilent et les partis en place, difficile de penser faire du neuf avec du vieux.

Les jeunes de 18-24 ans sont quant à eux les plus critiques envers les journalistes et les médias (19%), une proportion sans doute gonflée par l'actuel conflit étudiant.

Les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes (25% vs 13%) à pointer les syndicats du doigt de même que ceux possédant un niveau de scolarité plus faible.

Finalement, les femmes se montrent très sévères envers les politiciens, nettement plus d'ailleurs que les hommes (64% vs 50%).

Beaucoup trop de bois mort!

Pour diminuer les dépenses et s'attaquer à la dette, la réduction de la taille de l'état est souvent évoquée par les politiciens. Le germe inculqué semble maintenant porter ses fruits, car plus de la moitié des répondants (56%) sont d'accord pour dire qu'au Québec, il y a trop d'institutions gouvernementales et para gouvernementale et que plusieurs pourraient possiblement disparaître. Seulement 11% s'opposent plus catégoriquement à cette idée.

Plus les gens sont âgés, peu scolarisés et affichent des revenus élevés, plus ils se montrent favorables à de telles suppressions.