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Des changements largement souhaités!
Des changements largement souhaités!
Les Québécois souhaitent-ils vraiment que la dynamique sociale et politique change, se transforme? La réponse est oui et de façon non équivoque. Plus de la moitié des répondants (58%) souhaitent même que cette dynamique change totalement alors que 34% se montrent plus modérés et souhaitent qu'elle change légèrement. Au total, c'est 92% de l'échantillon de l'IRB qui souhaite, à différents degrés, des changements, des transformations. Pas certain que les actuels partis politiques répondront aux volontés exprimées.
Encore une fois, cette volonté de changement s'essouffle avec les revenus des répondants. Et le bonheur, frileux comme à son habitude, se range du côté de ceux qui ne souhaitent pas de changement, l'IRB moyen de ce groupe oscillant à 81,70, 5,80 points plus élevés que ceux qui souhaitent, au contraire, que cette dynamique change totalement.
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Qui seront les instigateurs de changements?
À n'en pas douter, la société civile, incluant les étudiants, provoquera ces changements. Plus des trois quarts des répondants (76%) le pensent alors qu'une très faible proportion croie plutôt que ces changements proviendront des politiciens ou des médias. Ce résultat représente une opportunité historique pour la population de se faire entendre et obliger les institutions et les pouvoirs à prendre leurs volontés et leurs aspirations au sérieux.
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Il existe plusieurs façons d'interpréter ces données, mais une chose s'avère certaine. Les changements, s'ils ne sont pas provoqués par le bas, n'arriveront pas d'en haut.