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Dépression et burnt out, une dure réalité (2)!
Dépression et "burn-out", une dure réalité!
Cette réalité arrivera peut-être avant la date prévue. La dernière enquête de l'IRB nous révèle que plus du quart des répondants (26 %) avouent avoir déjà été victimes d'une dépression ou d'un « burn-out».
Parmi les groupes les plus durement touchés, arrivent, loin devant, les personnes monoparentales dont 43 % admettent avoir déjà été victime d'une dépression. Cette seule statistique nous laisse voir toute la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale lorsqu'on est seul. Ce poids et cette responsabilité sont lourds et, tôt ou tard, entraînent des graves conséquences.
La dépression semble également toucher plus durement les personnes seules (32 %), les femmes (30 %) et les personnes vivant en milieu rural (30 %). À l'opposé, on retrouve les enfants uniques (18 %), les personnes vivant en famille (18 %) et les hommes (22 %).
Preuve additionnelle de l'impact de la dépression et des traces de son passage, l'IRB de ceux qui en ont déjà été victimes se situe à 71,80, 8 points en dessous de celui des personnes que cette maladie n'a jamais frappé (79,20).
Des préjugés à combattre
Malgré ces chiffres et les campagnes de sensibilisation pour contrer les préjugés entourant la dépression, il est clair que du travail reste encore à faire. Si plus de la moitié des répondants (58 %) considèrent que les cas de dépressions sont rarement ou jamais exagérés et amplifiés, ils en demeurent encore un bon nombre à penser que ces cas sont souvent (4%) ou quelquefois (36%) exagérés et amplifiés.
Les groupes entretenant les préjugés les plus négatifs (souvent et quelquefois exagéré) sont les hommes (46 % vs femmes 34 %) et les personnes affichant les revenus les plus élevés (45 %). On constate aussi que ces préjugés négatifs sont inversement proportionnels au niveau de scolarité des répondants.
Le harcèlement psychologique aussi est une réalité
Le harcèlement psychologique, les abus, l'ironie ou les allusions déplacées et malveillantes de la part de collègues ou de patrons sont également le lot de plusieurs travailleurs. La dernière enquête de l'IRB révèle que plus du quart (26 %) s'en disent victimes dont 5% sur une base régulière.
Ces différentes formes de harcèlement, très difficiles à démontrer et à prouver hors de tout doute, ont des conséquences dramatiques sur les niveaux de bonheur de ceux et celles qui en sont victimes comme en témoigne le tableau suivant.