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Côtoyer la maladie fait grandir!
Côtoyer la maladie fait grandir!
Tout est une question d'attitude, bien sûr. La maladie, celle qui nous touche ou qui touche quelqu'un de notre entourage proche (famille ou ami (e)s) est l'une de ces situations.
L'IRB a voulu approfondir ce volet. Ainsi, près de la moitié des Québécois (45 %) affirment avoir dans leur cercle restreint une personne atteinte de maladie grave qui pourrait s'avérer fatale. C'est beaucoup et c'est une proportion qui ne fera qu'augmenter avec les années et le vieillissement rapide de la population.
Nous devrons donc apprendre à composer avec ce phénomène afin qu'il agisse positivement sur notre personne malgré son caractère entièrement négatif. Il en va de notre santé mentale et psychique et, forcément, de notre bonheur aussi.
Les prochaines données devraient vous convaincre d'adopter une attitude plus fataliste, zen et/ou spirituelle face à la maladie plutôt que son contraire parce que la maladie, malheureusement, fait partie de la vie. Quatre attitudes par rapport au fait d'être confronté à la maladie d'un de nos proches ont été sondées par l'IRB. Voici les résultats.
- 67 % considèrent que cela permet de mieux accepter et comprendre la maladie. L'IRB moyen des personnes qui pensent ainsi se situe à 78,40 vs 75,40 pour celles qui n'adhèrent pas à cette approche.
- 42 % croient que cela fait détester et craindre davantage la maladie. L'IRB de ces personnes est affecté, car il est 4 points inférieurs à celui des répondants qui désapprouvent cette attitude.
- 26 % affirment, du même souffle, que cela rend aigris et en colère face à la vie et à ce qu'elle nous réserve, attitude qui affecte passablement le niveau de bonheur de ces personnes, car il se situe à 71,70, 8 points cette fois en dessous de celui des personnes qui rejettent cette attitude.
- Finalement, 63 % pensent que cela fait de nous, globalement, une meilleure personne, un meilleur être humain. L'IRB de ces répondants est, comme pour la première attitude, en hausse à 79,80 alors qu'il n'est que de 75,40 pour les personnes qui ne sont pas d'accord avec cette affirmation.
Alors oui! Côtoyer la maladie fait grandir pourvu que l'on adopte une bonne attitude. Plus facile à dire et écrire qu'à faire, nous en convenons, mais, en bout de piste, tellement plus gratifiante.