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Published August 19th 2009
Non, évidemment pas. En fait, le but n'est pas de faire son éloge, mais de m'en servir pour faire l'éloge de tous ces jeunes qui représentent une source d'espoir pour faire de demain une meilleure société que celle d'aujourd'hui.
Allumé, impliqué, conscientisé et ouvert, il n'a que 22 ans, mais a déjà parcouru la moitié de la planète, occupé de multiples "jobs", s'implique bénévolement avec la "popotte roulante", adhére à l'organisme "peace watchers", milite pour la coalition Québec-Palestine et a été embauché récemment par Greenpeace. À travers tout ça, il étudie en sciences politiques et partira bientôt 6 mois étudier au Pérou.
Une exception me direz-vous? Absolument pas que je vous répondrai. Ils sont légions ces jeunes et ils sont beaux à voir et à entendre. Ils sont portés par l'espoir, par des projets, par des rêves et souhaitent une société plus juste, moins individualiste et où la solidarité et la mobilisation ne sont pas que des mots vides de sens, mais plutôt des valeurs qui se veulent les gages d'un avenir meilleur.
Ces jeunes ont le coeur à la bonne place, ils sont confiants et ne souffrent d'aucun complexe, mais ils sont souvent découragés par ce qu'ils voient autour d'eux, par cette sorte d'immobilisme généralisé qui ne remet jamais rien en cause et qui ne souhaite surtout pas réveiller et bousculer personne.
Des centaines de ces jeunes participeront dans quelques jours à l'école d'été de l'INM (Institut du nouveau monde) et tenteront, eux aussi, de "changer le monde". Si on pouvait seulement les écouter davantage et leur donner une plus grande place, déjà, la société se porterait mieux.