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Avec le vieillissement de la population, c'est un sujet qui revient souvent, dont on parle de plus en plus. Et on ne peut pas dire que ce conflit n'est qu'une légende urbaine. Ainsi, une récente enquête de l'IRB nous apprend que seulement 18% des Québécois considèrent qu'il existe du respect entre les générations. La majorité (61%) croit qu'il en existe plus ou moins et 15%, qu'il n'en existe pas du tout. Pour ajouter à ce conflit, disons que les plus jeunes sont plus nombreux à considérer que ce respect existe alors que les personnes plus âgées, au contraire, sont plus nombreuses à penser que ce respect n'existe pas. Beau problème. Selon ce que j'observe, j'aurais tendance à dire que si la faute est généralisée, elle est cependant exacerbée par les plus âgées dont plusieurs ont de la difficulté à accepter l'attitude confiante des plus jeunes. Ils oublient aussi souvent, ces personnes plus âgées, que les jeunes d'aujourd'hui en savent infiniment plus qu'eux en savaient au même âge. L'expérience demeure une valeur inestimable qui perd toutefois son pesant d'or sans l'écoute et sans la compréhension de la dynamique sociale actuelle. Dans ce cas, cette expérience est davantage perçue comme de l'entêtement, de la fermeture. Les pires aveugles, ce sont ceux qui ne veulent pas voir. C'est ce qui guette les personnes plus âgées et c'est aussi leur plus grand défi. Ah oui! Sept points séparent l'IRB des personnes qui considèrent qu'il existe du respect entre les générations vs celui des personnes qui pensent le contraire (80,60 vs 73,70).