«Chialeux» (plaignards), mous et complexés!

Si les Québécois sont généreux, il est apparaît tout aussi évident et même davantage qu'ils sont également plaignards et/ou «chialeux». Alors, depuis le temps qu'on le dit, c'est maintenant officiel. Avec 74% des répondants qui le prétendent, on pourrait presque dire qu'après le hockey, le «chialage» est notre deuxième sport national.

Ce résultat n'est d'ailleurs pas sans donner raison aux Canadiens qui se sont toujours montrés irrités par la propension des Québécois à toujours se plaindre pour en obtenir davantage.

Le côté «chialeux» des Québécois, tout comme leur caractère généreux, apparaît unanime pour toutes les strates de la société.

Selon leur propre appréciation, les Québécois seraient également un peuple mou, cette caractéristique ayant été mentionnée par 40% des répondants pour ainsi prendre la deuxième position en ce qui a trait aux défauts qui définissent le mieux le peuple québécois.

Il existe cependant des écarts importants selon l'âge des répondants et leur niveau de scolarité, les plus âgés (28%) et les plus scolarisés (30%) se montrant moins catégoriques et octroyant la troisième position à cette caractéristique.

Les Québécois seraient également un peu complexés avec 17% des répondants qui ont choisi cette caractéristique, un point devant la paresse (16%) en quatrième position, ce qui n'est pas pour faire taire les mauvaises langues.

On sent toutefois un net désaccord sur le côté complexé des Québécois. Ainsi les plus jeunes (18-24 ans) ne sont que 7% à accoler cette caractéristique aux Québécois pour ainsi lui donner la 7ème position alors que les plus âgés (55 ans et +) sont 32% à le penser pour la 2ème position.

Il en va de même avec le niveau de scolarité. Les personnes affichant un diplôme de secondaire V ne sont que 9% à définir les Québécois comme complexés alors que ceux qui possèdent un diplôme universitaire de 2ème cycle sont 32% à le croire.

Le caractère complexé des Québécois croît également avec les revenus des répondants.

Le tableau qui suit est assez éloquent quant aux écarts de perception qui existent en fonction de l'âge et de la scolarité.