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Chapeau quand même, Montréal!

Et oui! L'IRB vient de sortir le troisième palmarès des villes les plus heureuses et, encore une fois, Montréal croupie au bas du classement. Mais, je vous l'assure, il n'y a rien de sarcastique ou de cynique dans le titre de ce billet, bien au contraire. Avec les statistiques peu reluisantes de la métropole, son résultat est presque un exploit. Je vous invite à en prendre connaissance en cliquant sur le lien plus haut. Aussi, plusieurs croient que Montréal ne devrait pas apparaître dans ce palmarès, car il est impossible et surtout injuste de comparer une ville de près de deux millions d'habitants avec des banlieues cossues de 30 000 habitants. Ils ont en bonne partie raison, mais ce palmarès représente aussi une belle occasion de forcer une analyse et de poser certains constats. Les chiffres de Montréal n'ont rien, mais absolument rien à voir avec ceux de Sainte-Julie ou de Repentigny et démontrent bien son caractère distinct et la réalité avec laquelle la ville doit composer. Ces chiffres et ces données, si elles expliquent en bonne partie la position de Montréal ne l'excusent cependant pas et font nettement ressortir le profil défavorisé de la ville et la faiblesse, pour le Québec en entier, d'avoir un cœur avec de si nombreuses artères bouchées ou obstruées. Montréal, aux dires de plusieurs, est une des rares villes à posséder une âme et je suis de ceux qui pensent ainsi, mais même une âme à besoin de nourriture. Il serait peut-être temps d'y voir et de doter cette ville magnifique d'un coeur aussi puissant que son âme. Imaginez? Tout le Québec ne s'en porterait que mieux.