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Ce cher Clotaire!

Et oui, il a décelé une partie de l'essence de la ville de Québec. Ce n'est pas rien. Dans cette essence, il a identifié, attention, un complexe d'infériorité et des relants de conservatisme. Oh là là, quelle trouvaille! S'il avait fallu que ce commentaire provienne d'un "local" comme on dit, il aurait été crucifié manu militari par tout le gratin de la dynamique capitale. C'est drôle comment ce qui vient de l'extérieur devient la référence même si ce qu'il avance a été maintes fois dit et prouvé. Vous n'avez qu'à consulter le dossier actuellement sur le site de l'IRB sur Québec et Montréal. Et qu'elle est, de loin, ce qu'on aime le moins de la ville de Québec? Sa mentalité, son conservatisme et son complexe d'infériorité. Je ne dis pas que ce cher Clotaire s'est inspiré de l'étude de l'IRB et je n'ai rien contre ce consultant qui a déjà prouvé sa valeur. Non. J'en ai cependant contre la façon dont le tout est amené et traité. Il n'y a qu'un mot qui me vient en tête: COLONISÉS. Oui, nous agissons comme des colonisés, comme des groupies aveuglés par un CV et un personnage flamboyant à qui on donne le Bon Dieu sans confession, le maire en premier lieu. J'espère que cet exercice donnera des résultats, mais comme dans n'importe quoi, ce n'est pas ce qui va ressortir qui est si important, mais la façon dont il nous sera présenté. L'enveloppe, toujours l'enveloppe, qui influence notre perception du contenu . . . et cela s'applique encore davantage pour les Québécois. Bref, une grosse opération de relations publiques qui risque de marcher, parce que le maire a bonne presse et que les journalistes sont aussi groupies que lui. Voilà.