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"Caller malade"

On connaît tous l'expression. Plusieurs l'appliquent dans la vraie vie, mais moins que je pensais. Peut-être aussi que les répondants se gardent une petite gêne. Toujours est-il que 18% d'entre eux avouent le faire. Plus on "call malade", moins on aime notre job et plus notre IRB (niveau de bonheur) est faible. En fait, 9 points séparent l'IRB de ceux qui "call souvent malade" avec celui des personnes qui ne le font jamais. C'est tout dire. Une autre information qui confirme l'énorme ascendant de notre travail sur notre bonheur. Mais ce qui s'avère le plus révélateur, c'est de constater que les répondants qui évaluent de mauvais employeur l'entreprise qui les engage sont presque 4 fois plus nombreux à "caller malade" (11% vs 40%) que les répondants qui, au contraire, considére leur employeur comme très bon. À la lumière de ces seules données, un employeur peut-il vraiment se permettre d'être mauvais, médiocre ou même moyen? Les coûts d'être un mauvais employeur prennent alors des proportions astronomiques. À ce sujet, je vous invite fortement à consulter l'article "Un bon employeur, c'est quoi". Si vous êtes un boss, prenez bien note. Si vous êtes un employé, offrez cet article à votre boss.