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Bonheur et société, 2ème partie

     
COMMUNIQUÉ

pour diffusion immédiate

Enquête «bonheur et société» de
l'indice relatif de bonheur (IRB) : 2e partie

Des rêves difficiles à réaliser

Québec, le 10 octobre 2007 - L'IRB (www.indicedebonheur.com) dévoile la 2e partie des résultats de sa vaste enquête Bonheur et société. Les données et les constats de l'IRB sur les thématiques qui touchent directement les Québécois sont surprenants à plus d'un égard.

Le Québec fait-il vraiment confiance à ses jeunes ?

Pas autant qu'il le devrait puisque le tiers des Québécois (32%) considèrent que la société actuelle ne favorise pas la réalisation des rêves des plus jeunes alors que seulement 24% se disent en désaccord avec cet énoncé.

Ce constat est un peu triste, car les nombreuses enquêtes de l'IRB font nettement ressortir le caractère solidaire, confiant, ouvert et optimiste des jeunes de 18-24 ans.

Des préjugés qui perdurent.

Certaines perceptions ou préjugés s'avèrent solidement ancrés dans l'inconscient collectif québécois. Il en va ainsi des prestataires de l'aide sociale puisque 35% des Québécois considèrent que la majorité d'entre eux sont des gens qui ne veulent pas travailler.

Pour une rare exception, ce sont les plus jeunes (18-24 ans) qui se montrent les plus tranchants et sévères à leur endroit, 42% partageant cette opinion.

Tous pour soi

La réaction plutôt glaciale à l'idée que des baisses d'impôts soient consenties en fonction de l'implication sociale de chacun (bénévolat, aide aux plus démunis, aidants naturels) démontre bien le manque de solidarité et de générosité des Québécois ainsi que leur individualisme. Ils ne sont en effet que 14% à se dirent d'accord avec une telle initiative alors qu'ils sont 49% à s'y opposer…et ce sont les personnes affichant les revenus les plus élevés qui s'y opposent le plus fortement (64%).

Par chance que l'altruisme (un des 23 critères d'influence du bonheur), l'empathie et le don de soi rapportent en termes de bonheur.

Droite ou gauche ?

Les hommes sont plus nombreux que les femmes à se déclarer de la droite (15% vs 10%) et  l'identification à la gauche est directement proportionnelle au niveau de scolarité des répondants, passant de 9% pour les personnes ayant un diplôme d'études secondaires à 33% pour celles affichant un diplôme universitaire.

L'IRB a également tenté d'établir une corrélation entre l'orientation politique des répondants et leur niveau de bonheur. Que l'on se proclame de gauche (24%), de droite (13%), du centre (47%) ou que l'on ne soit pas en mesure de se prononcer sur la question (17%), l'IRB moyen de chacun de ses groupes ne subit aucune variation jugée significative.

Concurrence féroce

Que les marchands locaux se le tiennent pour dit, la solidarité ou la sensibilité,  dans le domaine du commerce au détail, est une notion qui s'évapore. Ainsi, presque la moitié de la population (48%), lorsque vient le temps de faire des achats, ne cherchent qu'à se procurer le produit au meilleur prix, peu importe le marchand alors qu'à peine 20% tenteront d'abord d'encourager un marchand local.

Alors, si «Acheter, c'est voter», la tendance est maintenant confirmée.

Cette enquête a été réalisée entre le 18 juin et le 19 septembre 2007 auprès de 1 233 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,7%. Pour connaître tous les résultats de la 2e partie de cette enquête : www.indicedebonheur.com

L'IRB (Indice relatif de bonheur) est le seul indice à évaluer le bonheur à partir de la propre perception des répondants. Il s'impose comme un observatoire social incontournable par la nouveauté des résultats qu'il propose et leur caractère unique. Il explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.

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Source : Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
 
Jean-Sébastien Brousseau
(418) 953-4749
jsb.comm@gmail.com