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Analyse sommaire des 12 valeurs

Analyse sommaire des 12 valeurs

Climat de travail(1) (travailler dans un climat sain et agréable où règnent l'entraide, la solidarité et la transparence)

Le climat de travail se classe bon premier et fait l'unanimité pour tous les groupes ou segments analysés. Avec ces données, y en a-t-il qui hésite encore à investir dans cette valeur fondamentale, à instaurer au sein de leurs organisations les mécanismes pour connaître et évaluer le climat de travail qui y règne?

L'argent (2) (obtenir une rémunération satisfaisante qui inclue des avantages sociaux intéressants)

On ne s'en sort pas. Notre travail demeure notre « gagne-pain » et il en sera toujours ainsi. Les analyses par segment démontrent cependant que son importance varie passablement et que cette valeur, intrinsèque au travail, est interprétée de bien des façons.

Il est important de souligner que les personnes qui accordent à la rémunération la 1ère importance sont celles qui affichent l'IRB (indice de bonheur) le plus faible. Ce constat confirme d'ailleurs les nombreuses analyses de l'IRB qui démontrent clairement que les personnes qui accordent une trop grande importance à l'argent affichent systématiquement une IRB plus faible. Oui, l'argent contribue au bonheur, mais en faire le centre de sa vie et de ses préoccupations agit à l'inverse.

Le plaisir (3) (avoir du plaisir à accomplir ma tâche)

Le plaisir, c'est une notion proche du bonheur et la position que cette valeur occupe démontre bien que la relation que l'on entretient face à son travail est en mouvance.

Les relents de notre passé judéo-chrétien qui associait le travail à l'effort, le sacrifice, l'austérité et la rectitude sont en train de s'effacer pour faire place à son contraire. Les organisations devront bien retenir ce message.

La reconnaissance(4) (obtenir de la reconnaissance de mon employeur face au travail et aux tâches que j'effectue)

La position qu'occupe la reconnaissance ne surprend pas puisque, dans son sens le plus large, elle représente le 8e facteur d'influence du bonheur sur les 24 recensés.

Investir dans la reconnaissance de ses employés est assurément l'investissement dont le ratio coût versus bénéfice serait le meilleur parce que la reconnaissance est essentiellement une question d'attitude.

Le dépassement(5) (que mon travail permette de me réaliser pleinement, de contribuer aux succès de l'entreprise et d'obtenir des possibilités d'avancement)

Le dépassement, c'est cette volonté de se réaliser et de s'accomplir à travers son travail. D'ailleurs, la réalisation de soi représente le facteur R de l'IRB dont l'incidence sur le bonheur au travail est la plus grande.

Cette valeur fluctue considérablement d'un groupe ou d'un segment à l'autre et il devient très important pour les organisations de savoir auprès de qui cette valeur s'exprime le plus fortement afin d'organiser le travail en conséquence.

L'authenticité(6) (pouvoir être moi-même en toutes circonstances, intègre et fidèle à mes valeurs et principes)

Cette valeur ne subie que très peu de variations d'un groupe à l'autre et démontre qu'elle doit être présente au sein d'une organisation. Elle semble agir à un deuxième niveau, comme une âme ou un ange. L'authenticité constitue davantage une valeur indirecte en ce sens qu'elle n'affecte ni n'intervient directement dans notre travail.

L'éthique(7) (que l'on respecte les valeurs humaines et morales comme l'égalité, l'éthique et l'équité)

L'éthique, on la souhaite tous, mais sa position indique également que si on la souhaite et la recherche, on peut, dans une certaine mesure, s'en passer ou fermer les yeux devant certains comportements de notre employeur qui ne rencontrent pas nos standards éthiques.

La soif d'apprendre(8) (pouvoir accroître mes connaissances et développer mes compétences par des programmes de formation)

La 8e position de cette valeur peut apparaître décevante, car l'apprentissage est la principale clé pour chercher à s'améliorer. Ce principe vaut dans la vie en général, mais encore davantage dans le milieu du travail et surtout à la vitesse à laquelle évolue les choses.

Cette valeur, cependant, subie de fortes variations et s'expriment différemment d'un groupe à un autre.

La santé et le bien-être(9) (que l'entreprise se soucie et se préoccupe de la santé et du bien-être des employés)

La 9e position de cette valeur laisse croire que la santé et le bien-être est une notion perçue comme étant davantage personnelle que corporative et que l'implication des entreprises, à ce niveau, si elle est souhaitée, ne constitue pas une revendication ou une valeur activement recherchée.

L'ouverture(10) (évoluer dans un milieu ouvert aux autres, à la diversité ainsi qu'aux changements)

À l'instar de l'authenticité et de l'éthique, deux valeurs indirectes, l'importance de l'ouverture démontrée par son employeur demeure modérée et relative. On la souhaite. C'est tant mieux si cette valeur est présente et on s'accommode et s'adapte si elle ne s'exprime pas selon nos standards.

Le prestige(11) (éprouver de la fierté à faire partie d'une entreprise reconnue dans son domaine et qui inspire la confiance)

L'importance de cette valeur est toute relative. Valeur indirecte, elle n'agit ni pendant ni sur son travail. Elle est là, flottante. Son effet se fait davantage sentir en dehors du travail en agissant sur l'égo, la fierté et la reconnaissance des individus.

L'implication sociale(12) (m'impliquer et contribuer, à travers l'entreprise, au mieux-être collectif et à la protection de l'environnement)

La faiblesse relative de cette valeur ne doit surtout pas ouvrir la porte à un désengagement des entreprises envers les communautés. Elle se veut essentielle si une entreprise aspire à se faire accepter et respecter.

L'implication sociale démontre le caractère humain et engagé d'une organisation et agit davantage d'un point de vue marketing sur les clients actuels et potentiels d'une entreprise plutôt que sur ses employés.

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Ce rapport de 30 pages, abondamment illustré, contient les différents classements ainsi qu'une analyse détaillée selon le sexe, la génération (Y, X, Boomers), la scolarité, les revenus et le type d'emploi. Il inclut également de nombreuses données additionnelles et complémetaires sur le travail, son importance et son impact direct sur le niveau de bonheur des individus.

Information: Pierre Côté, fondateur IRB

418 424-7375

info@indicedebonheur.com