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So, so, so, Solidarité...

Je crois avoir un sens du collectif assez développé. On me dit davantage de gauche que de droite. La justice est une valeur importance à mes yeux et je considère que les plus riches, dans une société comme la nôtre, doivent contribuer davantage. Pourtant, je suis incapable de suivre et d'appuyer les syndicats, autant dans leur philosophie que dans leur fonctionnement et leurs revendications. Je crois qu'ils sont nécessaires, moins qu'avant, bien sûr, mais ils demeurent un élément essentiel dans l'équilibre social de toute société. Mais alors pourquoi, entre autres, s'entêtent-ils à protéger les incompétents et les paresseux? Imaginez, 59% de la population pensent ainsi alors que seulement 9% ne sont pas de cet avis. Même les employés syndiqués le pensent. Depuis quelques années, les batailles des syndicats sont devenues beaucoup plus des combats de pouvoir que des combats de justice. En fait, ils sont des instruments politiques au service de leurs propres intérêts. Doit-on se surprendre que 33% de la population considère qu'ils sont devenus «des boulets qui empêchent la société d'avancer». Le temps, pour les syndicats, d'une solide introspection est arrivé depuis déjà longtemps. Et plus ils tarderont à la faire, plus ils perdront l'appui de la population et même, celui de leurs membres.