This article is not available in english.
Montréal, ville sécuritaire! Vraiment?
Montréal, ville sécuritaire! Vraiment?
Ainsi, avec seulement 16 % des répondants qui ne considèrent pas Montréal comme une ville sécuritaire, on pourrait penser qu'effectivement, elle l'est, mais cette statistique ne dit pas tout et cache une facette plus sombre.
À l'autre bout du spectre, c'est à peine plus du tiers (38 %) des répondants qui prétendent le contraire et affirment que Montréal est une ville sécuritaire. C'est peu.
La plus forte proportion des répondants (44 %) se montrent hésitants sur cette question. Ils sont ambivalents et se disent plus ou moins d'accord pour dire que Montréal est une ville sécuritaire. Cette donnée, bien plus que les deux autres, laisse percevoir une certaine crainte ou à tout le moins, un certain inconfort quant à l'aspect sécuritaire de Montréal.
Si ces résultats viennent appuyer en partie ceux publiés par la Presse le 5 octobre dernier alors que 14 % des Montréalais disaient ne pas trouver leur ville sécuritaire, ils apportent également un bémol, alors que la proportion de ceux qui considèrent la ville comme sécuritaire passe cette fois-ci de 79 % à 38 % et les indécis, de 7 % à 44 %. Il s'agit d'un transfert important de tendance.
Des écarts qui s'expliquent, mais en partie seulement
Une partie des écarts s'explique du fait que les répondants au sondage de La Presse provenaient en totalité de Montréal alors que ceux de l'IRB proviennent de partout en province. Et que nous indiquent les données de l'IRB? Que les personnes qui vivent en milieu rural sont nettement moins nombreuses que ceux qui vivent en milieu urbain (26 % vs 41 %) à considérer Montréal comme une ville sécuritaire.
Cette donnée n'explique pas à elle seule les écarts, mais les circonscrit davantage. À la lumière de ces deux sondages, Montréal apparaît toutefois nettement plus sécuritaire que le contraire, mais il y a définitivement place à amélioration.