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Published December 6th 2007
Et encore plus difficile sera celle de demain. Bien triste comme constat. Imaginez? Plus de la moitié (52%) de la population considère que la société d'aujourd'hui ne favorise pas l'atteinte du bonheur et, attention, 62% croit que la société de demain sera pire que celle d'aujourd'hui. Ouf! Pas vraiment jojo.
Mais est-ce vrai? N'est-ce pas plutôt une création de l'esprit, une sorte de «légende urbaine» ou, pire encore, une perception bien entretenue par les médias?
On s'entend, en terme de cote d'écoute, le négatif est bien plus vendeur que le positif. Ce qui va bien, on ne veut pas le savoir ni en entendre parler, mais ce qui va mal...
C'est comme si les malheurs des autres nous aidait à mieux supporter les nôtres.
Le négatif, à la longue et de façon pernicieuse, est devenue une sorte de nourriture de l'esprit, une «junk food» contenant les mêmes ingrédients que la cigarette et créant tout aussi rapidement un état de dépendance.
Et en terme de bonheur, ces attitudes négatives sont pourries. Alors, sans être naïfs et tout en restant vigilants, ne pourrait-on pas s'efforcer de voir plus souvent le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide?