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Québec, le 25 janvier 2011.- Selon la toute récente enquête de l'IRB et en marge de la série Naufragés des villes diffusée à RDI dans laquelle participe Pierre Côté, fondateur de l'IRB (www.indicedebonheur.com), c'est le montant minimum moyen dont les Québécois auraient besoin pour subvenir à leurs besoins primaires. Ce montant varie selon le statut des répondants, mais il s'avère trois fois plus élevé que l'allocation mensuelle de 592 $ versée par l'aide sociale et 635 $ au-dessus du seuil de pauvreté calculé selon le MPC (mesure du panier de consommation).
Des préjugés lourds de conséquences
L'enquête de l'IRB révèle également que la presque totalité des Québécois a une fausse perception des prestataires de l'aide sociale. Ainsi, 87 % d'entre eux croient que la proportion d'assistés sociaux qui profitent et abusent du système est supérieure à 10 %. Presque la moitié (43 %) vont même à penser que cette proportion est supérieure à 30 % alors qu'en réalité, elle ne dépasse pas 5 % selon le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.
Pour Pierre Côté, cette donnée constitue une honte nationale. « Comment peut-on aborder et discuter froidement et franchement une question aussi délicate alors que les perceptions sont si loin de la réalité? Impossible. Ces données sont pourtant connues, mais rien n'est fait pour modifier ou diminuer ces fausses perceptions ».
Le « BS » laisse des traces
Sur le bonheur entre autres. Les personnes qui ont, dans leur entourage immédiat, une personne qui retire de l'aide sociale affichent un IRB de 74,80, 5 points de moins que ceux qui ne son aucunement exposé, de près ou de loin, à l'aide sociale (79,20). L'écart de l'IRB augmente à 7 points entre les personnes qui ont déjà retiré de l'aide sociale et ceux qui n'ont jamais eu à le faire (71,10 vs 78,70).
Cet écart, par extrapolation, devient presque un fossé pour les personnes qui retire actuellement de l'aide sociale. Pour s'en convaincre, mentionnons que l'IRB moyen des personnes qui ne se privent jamais est 11 points plus élevés que celui des personnes qui se privent souvent (82,60 vs 71,50). La vie sur l'aide sociale en est une essentiellement de privations.
Travail au noir : Fléau social ou réalité incontournable?
Les répondants sont plus nombreux à percevoir le travail au noir comme une réalité incontournable (58 %) plutôt qu'un fléau social (38 %). Les trois quarts (75 %) n'hésiteraient pas à y recourir s'ils se retrouvaient dans une situation financière précaire.
Le travail au noir semble répondre à la théorie de l'offre et de la demande. Alors que 23 % des répondants ont déjà accepté de travailler au noir pour des individus, 21 % d'entre eux en ont offert.
Mais qu'il s'agisse d'offrir ou d'accepter du travail au noir, le bonheur n'est pas au rendez-vous. L'IRB de ces groupes accuse toujours un déficit de 4 à 10 points sur les autres.
Pour tout savoir sur les résultats de ces enquêtes de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com
Cette enquête a été réalisée entre le 4 novembre et le 10 décembre auprès de 1 031 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 3,1 % 19 fois sur 20.
L'IRB (Indice relatif de bonheur) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.
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Source : Pierre Côté, IRB*
*L' IRB est une marque enregistrée appartenant à Côté communication conseil
Information et entrevues :
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Jean-Sébastien Brousseau
T : 418 529-8270
C : 418 953-4749
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